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Ibogaïne .... un net progrés dans les conduites addictives

MessagePosté: 21 Jan 2013, 03:03
par Anonymous
Salut all !

Bon voila je sais pas trop ce que vous en penserez mais moi j' trouve ca fort instuctionnant ( instructif pour les gens qu'iment le bon francais :) .... )

Le lien :

http://fr.news.yahoo.com/021205/108/2vpwo.html

Et le copié collé !!!


L'ibogaïne, remède miracle à la toxicomanie "lourde" ?

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Demain se tiendra à Paris une conférence sur l'ibogaïne. Pour Dana Beal (notre vidéo), l'efficacité thérapeutique de cet alcaloïde pour le traitement des conduites addictives et de la consommation problématique de drogues ne fait aucun doute.


Depuis 1967, Dana Beal milite activement pour la légalisation du cannabis et, de manière générale, en faveur de méthodes novatrices pour le traitement des addictions et de la consommation problématique de drogues. Depuis 1980, il s'intéresse de très près aux effets de l'Ibogaïne. "La méthadone n'enlève pas la dépendance. La camisole pharmaceutique vous la fait oublier, mais fait de vous un légume" tranche-t-il. L'Ibogaïne, selon lui, est miraculeuse : "La prise doit se faire dans une chambre sombre (la lumière est gênante), silencieuse (le moindre bruit est insupportable), et avec un lit douillet car vous serez essentiellement allongé. Pendant les six premières heures, vous rêvez éveillé, intensément. Les 12 heures suivantes, vous faites preuve d'une grande concentration : vous réfléchissez à vos "rêves". Ensuite, vous vous endormez, éreinté. Quand vous vous réveillez, trois ou quatre heures plus tard, vous êtes frais, et dispos. Guéri !". "Le patient usager d'héroïne évalue librement les causes psychosociales de sa consommation problématique ou abusive de l'héroïne" prétendent les auteurs de la manifestation. "Après le traitement, le patient constate qu'il n'est plus physiquement intoxiqué ou dépendant de la drogue dont il abusait. Ceci est significatif par l'absence des symptômes de manque à l'arrêt de l'usage ; l'effet principal et unique de l'ibogaïne est, tout simplement, de remettre à zéro les prédispositions aux conduites addictives dans le cerveau". "Une prise ne suffit évidemment pas toujours, relativise Dana Beal. Il faut donc recommencer, lorsque le manque devient insupportable". "Selon des toxicomanes traités avec succès, les peines physiques ont non seulement disparu, mais c'est comme si elles n'avaient jamais existé" prétend l'argumentaire de cette manifestation. Sérieux ?

L'ibogaïne est l'un des 12 alcaloïdes détectés dans les racines du Tabernanthe Iboga, ou eboka, un arbuste hallucinogène d'Afrique équatoriale. Au Gabon, en particulier, elle est utilisée à haute dose pendant la cérémonie d'admission à la société initiatique du Bwiti, ainsi que lors de rites religieux, et au cours de pratiques de médecine traditionnelle. À la veille de la première guerre mondiale, ce fut, dans nos contrées, un médicament anti-fatigue. Et, jusqu'en 1966, il était largement utilisé comme dopant par Ies alpinistes, les cyclistes et les coureurs de fond... Mais aujourd'hui encore, l'utilisation moderne de cette plante traditionnelle pose toujours, scientifiquement, bien des interrogations. Actuellement, l'utilisation de l'Ibogaïne est interdite dans la plus grande partie du monde occidental, notamment aux Etats-Unis. Et ce malgré le fait que les propositions d'usage thérapeutique s'appuient sur des données neurophysiologiques et pharmacologiques plutôt sérieuses.

Les propriétés anti-addictives de l'ibogaïne ont été démontrées chez les rongeurs, qui voient leur capacité d'auto-administration de cocaïne diminuer de 40 à 60 % après une seule prise, et de 60 à 80 % après des prises répétées à une semaine d'intervalle. Et cette diminution persiste durant plusieurs semaines. Pour les sujets dépendant à l'alcool, à la cigarette, mais surtout aux opiacés (et notamment à l'héroïne), le constat est le même... Aux Etats-Unis, le National Institut of Drug Abuse a ainsi ajouté l'ibogaïne à la liste des substances dont l'activité, dans le traitement de la dépendance aux stupéfiants, doit être examinée. "Ils ont dépensé plusieurs millions de dollars dans la recherche. Mais en 1995, les lobbies pharmaceutiques ont réussi à faire arrêter le projet" se souvient Dana Beal.

Mais ce qui est vrai pour le rat ne l'est, évidemment, pas forcément chez l'humain. En 1962 et 1963, Howard S Lotsof fait les premières expérimentations sur lui-même, et dépose des brevets dans les indications de sevrage des différentes substances addictives. Il est à l'origine du "Staten Island" Project dont Dana Beal, qui a justemement co-rédigé en 1996 un livre intitulé "The Ibogaine Story: Report on the Staten Island Project", est un adhérent historique.
Depuis Lotsoft, d'autres recherches ont été menées chez l'humain, afin de vérifier l'efficacité de cette substance dans le cadre de la prise en charge des toxicomanies dites "lourdes", notamment en Hollande, à partir de 1989, avec Simon G. Sheppard.

Pour Sheppard, si l'emploi de l'ibogaïne n'améliore pas fondamentalement la prise en charge des cocaïnomanes, ses effets seraient néanmoins intéressants dans le cadre de la prise en charge médicale du sevrage des opiacés, et son utilisation faciliterait le travail psychothérapeutique lors du sevrage. L'expérimentation a malheureusement été interrompue : trois de ses patientes sont mortes en cours de traitement. Mais cependant, la cause du décès n'a jamais été directement imputée à l'ibogaïne…
Une autre recherche menée avec 30 patients révèle aussi les propriétés psychoactives de l'ibogaïne, en tant que substance facilitant les psychothérapies. Elle conduit à des états de rêve sans perte de conscience. Les sujets éprouvent des impressions fantastiques, sans changement de perception de l'environnement, sans dépersonnalisation, ni altération du cours de la pensée. Ainsi, l'ibogaïne pourrait être utilisée comme catalyseur du processus psychothérapeutique...

Demain, tradipraticiens, scientifiques, anciens toxicomanes et militants associatifs vous éclaireront tout d'abord sur l'usage thérapeutique traditionnel et l'usage rituel de l'ibogaïne issu de divers mouvements religieux de l'Afrique de l'ouest équatoriale. L'état des recherches scientifiques et son efficacité thérapeutique sera aussi, bien entendu, abordé. Et notre ami Dana Beal vous racontera, enfin, l'histoire de l'utilisation de l'Iboga(ïne) dans les pays occidentaux.

Conférence internationale sur l'Iboga(ine), de 9h a 17h30 - Espace ABC (01 40 37 49 28) - 3, rue de la Chapelle 75018 PARIS (M° Max Dormoy)

Références :
"Les substances hallucinogènes et leurs usages thérapeutiques - Revue de la littérature - Partie 2 - Par C. SUEUR, A. BENEZECH, D. DENIAU, B. LEBEAU, C. ZISKIND

http://www.drogues.gouv.fr/fr/pdf/profe ... alluc2.pdf
Voir aussi :
http://www.ibogaine.org/
http://www.iboga.org/