Source : cannabis sans frontières - http://cannabissansfrontieres.org/canna ... b,617.html
Vers la Fédération Française des Cannabiculteurs ?
Cannabis Social Club / Club compasionnel / Cannabis Buyer’s Club / Coffee Shops solidaires
Vive la désobéissance civile face aux lois iniques de la prohibition du cannabis
Publié le: 16 février
Alors que les Inrocks viennent de publier un article sur les "coffee-shop solidaires" en Espagne, rappellons-nous que cette initiative "Cannabis Social Club" est internationale. Bien que plus développé en Espagne, il en existe aujourd’hui en Belgique, en Allemagne, en Suisse, aux Pays Bas, au Royaume Uni, en Slovénie, et pourquoi pas bientôt en France ?
Il faut savoir que l’an dernier, lors d’une audience publique au Parlement européen, plusieurs députés ont annoncés vouloir défendre ce "modèle de régulation".
Prochainement la publication du livre "Legalize It !" aux Editions L’Esprit Frappeur, donnera aussi matière à discussion pour que le cadre légal actuel évolue... ici aussi.
D’autres propositions se dégageront dans un débat ouvert. Il est urgent de confronter des alternatives pragmatiques, audacieuses, innovantes pour renforcer la sécurité et la santé publiques, à celle du maintien voire le renforcement d’une prohibition absurde dont l’échec est patent.
L’un des objectifs du collectif Cannabis Sans Frontières est de réformer le cadre légal du contrôle des stupéfiants, en particulier à l’égard du cannabis, pour une nouvelle politique des drogues basée sur des réalités scientifiques.
Avec les Cannabis Social Club, il est possible de mener une action concrète de désobéissance civile "pour des raisons sociales et d’urgence humanitaire" ! ser activement.
Est-il interdit de rêver ?
Et je le répète à l’envie :
« Si les 50 000 autoproducteurs -selon l’OFDT- se rassemblaient dans une seule association "la Fédération française des cannabiculteurs", avec 5000 groupes locaux (de 10 à 100 membres) répartis sur l’ensemble du territoire, tous déclarés officiellement en association -de bienfaiteurs- pour réclamer d’être jugés en "bande organisée", collectivement comme la loi le stipule, en Cour d’Assises... Nous aurions vite fait d’obtenir la "légalisation par défaut" de nos Cannabis Social Club et de l’autoproduction du cannabis à des fins personnelles et collectives dans le cadre d’un circuit fermé non marchand. »
Alors, "qu’est-ce qu’on attends pour être heureux ? Qu’est-ce qu’on attends pour faire la fête ?"
Pour compléter l’info :
- A Berlin : http://cannabissansfrontieres.org/berli ... t,444.html
- Quand Utrecht s’y intéressait : http://cannabissansfrontieres.org/utrec ... l,491.html
- Dans l’Edito de [RBH]23 - La Gazette du Chanvre N°4 : http://cannabissansfrontieres.org/IMG/p ... 122011.pdf
- Communiqué de Cannabis Sans Frontières N°60 : http://cannabissansfrontieres.org/commu ... s,609.html
- Pour évoquer la 2ème récolte de T.U.P. en Belgique : http://cannabissansfrontieres.org/deuxi ... a,321.html
- Lors d’une présentation publique par Jean Michel Rodriguez (ENCOD) à l’occasion du Salon "Ces auteurs qui dénoncent la prohibition" : http://cannabissansfrontieres.org/ces-a ... a,573.html
- http://cannabissansfrontieres.org/propo ... u,576.html
- Dans une revue de presse où Libération évoquait le concept : http://cannabissansfrontieres.org/IMG/p ... presse.pdf
En 2003, je présidais l’ENCOD, et je me souviens que nous avions décidé d’élaborer les bases du concept "Cannabis Social Club" afin de proposer un modèle alternatif de régulation qui puisse correspondre à la volonté de pouvoirs publics locaux de tolérer des pratiques sans heurter le cadre légal.