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Le droit de planter et cultiver librement bientôt interdit ?

MessagePosté: 29 Nov 2011, 13:15
par jack1
Agriculture
Le droit de planter et cultiver librement bientôt interdit ?

Par Sophie Chapelle (24 novembre 2011)
source : http://www.bastamag.net/article1941.html
Les industries et multinationales semencières veulent rendre les paysans captifs… grâce à la loi. Les députés doivent examiner le 28 novembre un texte instaurant une « contribution volontaire obligatoire » : une véritable dîme sur les semences. Ressemer librement sa propre récolte ou échanger des variétés de plantes deviendra illégal. Soucieux de préserver l’autonomie alimentaire, des paysans et des citoyens entrent en résistance.

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Photo : source http://www.flickr.com/photos/64022517@N ... otostream/

Demain, graines et semences ne seront peut-être plus libres. Des agriculteurs s’inquiètent d’une proposition de loi votée par les sénateurs le 8 juillet dernier, et déjà appliquée par décret aux productions de blé tendre. S’ils veulent conserver une partie de leur récolte pour la ressemer l’année suivante (quoi de plus naturel ?), les producteurs de blé tendre doivent payer une redevance appelée « Contribution volontaire obligatoire » (sic). « L’enjeu de cette nouvelle proposition de loi est d’étendre ce mécanisme à tous les paysans, alerte Guy Kastler, du Réseau semences paysannes. Chaque fois qu’on cultivera un hectare, ils prendront un peu d’argent de nos poches pour payer les détenteurs de propriété intellectuelle. » La loi prévoit de considérer la reproduction de semences à la ferme, sans payer cette dîme moderne à leurs « propriétaires », comme une contrefaçon [1]. La récolte pourra alors être saisie.

Qui sont ces propriétaires de semences à qui la « contribution volontaire » sera reversée ? Depuis 1949, toute variété de semence mise sur le marché doit obligatoirement être inscrite sur le catalogue géré par l’Office communautaire des variétés végétales (OCVV), dont le siège est à Angers [2]. Cet office accorde un droit de propriété intellectuelle, d’une durée de 25 à 30 ans, à « l’obtenteur », celui qui a sélectionné cette variété. Les principaux détenteurs de ces « certificats d’obtention végétale » [3] ne sont autres que les grandes multinationales semencières : Bayer, Limagrain, Monsanto, Pioneer, Vilmorin ou Syngenta. Tous réunis au sein de l’Union française des semenciers, qui aurait fortement appuyé le projet de loi.

Rendre les paysans captifs

« Le fait que l’obtenteur soit rétribué pour son travail de recherche ne nous pose pas de problème, explique Jean-Pierre Lebrun, un maraîcher biologique à la retraite. En revanche, nous sommes opposés à ce que ces obtenteurs récupèrent des taxes sur le travail de sélection que nous menons dans nos fermes. » Avec d’autres paysans et des consommateurs soucieux de préserver l’autonomie alimentaire, Jean-Pierre a fait le déplacement à Angers ce 19 novembre pour « débaptiser » l’OCVV, renommé « Office communautaire de la confiscation des semences ». Un geste symbolique qui en dit long sur les menaces pesant sur l’avenir de notre alimentation.

Yves Manguy, agriculteur à la retraite, connaît bien les semences de ferme, ces graines récoltées à partir de variétés sélectionnées par l’industrie semencière, mais multipliées par l’agriculteur lui-même par souci d’économie et d’indépendance. Pour cet ancien porte-parole de la Coordination nationale pour la défense des semences fermières (CNDSF), l’objectif des firmes semencières est clair : « Elles veulent instaurer un marché captif, que les agriculteurs achètent leurs semences et qu’ils n’en fassent plus chez eux. La loi en préparation consiste non pas à interdire complètement mais à restreindre un maximum le droit des semences à la ferme. » Le texte propose ainsi d’autoriser la semence de ferme pour seulement 21 espèces – en échange du paiement de la Contribution volontaire obligatoire – et d’interdire cette pratique pour toutes les autres espèces.


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« Ce n’est pas la recherche qu’ils veulent rémunérer mais les actionnaires »

Pourquoi cette redevance ? Officiellement, pour financer la recherche. Actuellement, 85 % des sommes récoltées par la Contribution volontaire obligatoire sont reversées directement aux obtenteurs, et 15 % servent à alimenter le Fonds de soutien à l’obtention végétale en blé tendre. « Les objectifs de sécurité et de qualité alimentaire doivent être définis par le public, et non par les seules recherches de profits des entreprises semencières privées », argue la Confédération paysanne. D’après le syndicat, l’application de la proposition de loi entraînerait un prélèvement supplémentaire sur le revenu des agriculteurs français estimé à 35 millions d’euros. « La recherche doit être financée aussi par le public et non par les seuls agriculteurs. Il convient de mettre en place un mécanisme de financement public de la recherche », estime la Confédération paysanne. Le syndicat suspecte l’Union française des semenciers de vouloir d’ailleurs tripler la redevance (environ 3,50 euros par hectare aujourd’hui).

Des carottes illégales et des choux clandestins

Non loin de l’Office communautaire des variétés végétales, sur la place du Pilori, dans une rue piétonne d’Angers, se déroulent les rencontres des semences paysannes et fermières d’Anjou. Ici, des artisans semenciers partagent une même passion, celle de la sélection, de la conservation, de la multiplication et de l’échange des semences. François Delmond est membre de l’association Les Croqueurs de carottes, qui sauvegarde les variétés potagères traditionnelles menacées de disparition. Sur le stand, plusieurs variétés de carottes et de choux rouges sont proposées à la dégustation. Les réactions varient du « surprenante, celle-là » au « celle-ci a un goût de noisette très fort, vous ne trouvez pas ? ». Pour François, ces dégustations sont l’occasion de montrer l’impact des choix variétaux sur la qualité gustative.

« Ce que vous mangez est une variété de carotte illégale car elle a été radiée du catalogue, elle ne respectait pas les critères », explique François à une passante. Entre 1954 (date d’existence du premier catalogue des variétés de plantes potagères) et 2002, 80 % des variétés ont été radiées du catalogue, à cause d’une réglementation de plus en plus contraignante. « Ce que nous voulons, c’est la liberté de faire notre travail en âme et conscience, la liberté du jardinier de semer la variété qu’il veut et la liberté du consommateur d’accéder à des aliments différents. » Une liberté qui contribue à l’augmentation et à la conservation de la biodiversité cultivée, à la réduction de l’utilisation des pesticides ainsi qu’à l’essor de variétés adaptées à leurs terroirs et aux variations climatiques.

Rébellion contre la dîme des multinationales

Une campagne pour une loi de reconnaissance positive des droits des agriculteurs et des jardiniers sur les semences vient d’être lancée par plusieurs organisations. « Les droits des agriculteurs de conserver, ressemer, échanger et vendre leurs semences, les protéger de la biopiraterie et des contaminations par les OGM brevetés, et de participer aux décisions nationales concernant la biodiversité cultivée sont reconnus par le Traité international sur les semences approuvé en 2005 par le Parlement français », rappelle Anne-Charlotte Moÿ, en charge des questions juridiques au Réseau semences paysannes. Or, une succession de règlements européens et de lois nationales conduisent progressivement à leur interdiction totale.

La proposition de loi relative aux certificats d’obtention végétale doit être débattue le 28 novembre à l’Assemblée nationale. Il est encore possible de participer à la cyberaction, qui a déjà recueilli plus de 14 000 signatures, et un rassemblement est prévu devant l’Assemblée. « Il nous faut rester mobilisés, avertit Guy Kastler, afin de ne pas abandonner l’alimentation à quelques firmes multinationales. » Il y a trois siècles, les paysans versaient la dîme ou étaient contraints à des corvées au profit du seigneur local, propriétaire des terres... Aujourd’hui, cette domination s’est déplacée vers les semences.

Sophie Chapelle

[1] Lire à ce sujet Comment les semenciers tentent d’asservir l’agriculture paysanne.

[2] Pour être inscrites, les variétés doivent répondre à trois critères : la distinction (la variété doit être nettement distincte de toute autre variété notoirement connue) ; l’homogénéité (la variété est suffisamment uniforme dans ses caractères pertinents) ; la stabilité (la variété reste conforme à la définition de ses caractères essentiels après avoir été reproduite ou multipliée).

[3] En Europe, on utilise le terme de « certificat d’obtention végétale », qui protège une variété. Son équivalent outre-Atlantique est le brevet, qui protège l’information génétique contenue dans une même variété. Du coup, il arrive qu’une plante fasse l’objet d’un double droit de propriété intellectuelle...

Re: Le droit de planter et cultiver librement bientôt interd

MessagePosté: 29 Nov 2011, 14:05
par Tonmou
la... c'est meme plus sur la téte que l'on marche...... !

parfois, l'on ce demande si ils réfléchissent avant de pondre un projet de lois !

bon cela ne reste qu'un projet de lois et non pas une lois voter et passer au J-O, donc, y'a encore moyen de faire machine arrière, et espérons le, ce rendre compte des concequences que cela engendrerais sur l'agriculture et la diversité génétique de notre alimentation. (entre autre)

jack1 a écrit:« Elles veulent instaurer un marché captif, que les agriculteurs achètent leurs semences et qu’ils n’en fassent plus chez eux.
jack1 a écrit:sur la place du Pilori, dans une rue piétonne d’Angers, se déroulent les rencontres des semences paysannes et fermières d’Anjou


moi ! en tous cas ! IL N'AURONT PAS MA SEMENCE !!!!!

Human_semen_in_petri_dish2.jpg


CHAI A MOUI ET J'LY GARDE :ptdr: :ptdr:

dans un certain sens, ca me fait pensez au "sept soeurs" (meme pouvoir, meme methode, seul l'époque change) le cartel des multinational du pétrole qui ont, et contrôle encors, le monde et bon nombre de "démocratie" (vous remarquerez les guillemets !) y'avai un tres bon documentaire la dessu la semaine dernier sur la 5
si je continu mon delire,
demos = le peuple
krátos = corps politique (grosso merdo)

donc, toujours en suivant ma logique (pas tres logique), en faite , l'ont n'aient pas en démocratie mais belle et bien en PETROCRATIE !

bon j’arrête la car je dérive dangereusement vers le hors sujet

une seul chose, TOUCHE PAS A MA SEMENCE !

Re: Le droit de planter et cultiver librement bientôt interd

MessagePosté: 29 Nov 2011, 15:32
par floflax
c'est quand même malheureux, nous voyons tous bien que la loi de "celui qui amasse le plus" ne va pas dans le sens de la populace, c 'est la loi de la pyramide où celui qui a le cul posé bien en haut se gave et laisse les miettes au étages du dessous! en gros la société d'aujourd'hui.

Alors qu'en restera t-il demain?

le plus dramatique c qu ils ont rendu les gens individualiste(le divisé pour mieux régner fonctionne bien), seul une petite poignée s'oppose a l'avenir que l'on nous impose

ca ne m'étonne pas de voir des actu de ce genre, une façon de mettre tous les oeufs dans le meme panier.

Merde populace reveillez vous!, va falloir rassemblé pour refuser l'avenir qu ils batissent. nous voyons bien que le capitalisme ne fait que creusé les inégalités. une poignée et toujours les mêmes amassent des richesses colossal, tandis que d'autres crèvent de faim et de maladie toutes banales dans certains pays.

Re: Le droit de planter et cultiver librement bientôt interd

MessagePosté: 29 Nov 2011, 17:42
par kalachakra
Salut,
Ce n'est malheureusement pas une nouveauté, J.Bové en son temps avait milité contre ça en plus des ogm dans son credo présidentielle de 2007, tout en lorgnant sur une main mise des semences, déjà à l'époque...
Les industries agro-alimentaires et le lobbying pharmaceutique (pour les plantes médicinales cqfd) tiennent les politiques par les pépettes, c'est et ça sera, désolé les gars :cry: ...
Je ne sais plus où j'ai lu ça mais ça résume bien la problématique : "la tyrannie c'est "Ferme ta gueule!" et la démocratie c'est "Cause toujours"..."
Y a eu Kokopelli qui avait créé une banque de semence communautaire, résultat, procès sur procès pour faire "Ferme ta gueule!" (y jouent juste à faire chier des holding financières) et au 20h le débat anti-OGM, c'est devenu "Cause toujours...", au lieu de lois ou de pétitions qui ne servent qu'aux atermoiements de la ménagère en rut y faudrait autre chose, le hic c'est que je ne sais pas...
Regardez ça, des fois que des envies de signer une pétition vous assaille, ça peut être utile... :roll:
http://www.pacte2012.fr/video.html

Re: Le droit de planter et cultiver librement bientôt interd

MessagePosté: 30 Nov 2011, 11:58
par kriiizzz
Il y a pire que ça encore. Les lobby pharmaceutiques se battent pour interdire la vente de toutes les plantes ayant des propriétés pharmaceutiques. En gros l'herboriste du coin ne pourra plus rien vendre sans avoir reçu l'aval des hautes sphères. J'ai signé il y a quelques semaines une pétition contre cela.
Directive THMPD visible ici
En gros si une plante possède des effets bénéfiques pour la santé, il faut que l'herboriste fasse une somme importante (hors de ses moyens) pour avoir l'autorisation de la vendre. C'est en gros la mort à court terme de ce type d'activité et l'impossibilité pour nous de choisir de se fournir en plantes plutot qu'en cachetons pour soulager certains maux.

Re: Le droit de planter et cultiver librement bientôt interd

MessagePosté: 01 Déc 2011, 12:11
par floflax
kriiizzz a écrit:. C'est en gros la mort à court terme de ce type d'activité et l'impossibilité pour nous de choisir de se fournir en plantes plutot qu'en cachetons pour soulager certains maux.


et oui, c malheureux!

mais vu les mentalités actuelle, c pas prêt de changer, tous le monde dans son petit coin se résignent a accepter tout ce qu on nous impose(démo-cratie)lol^^, c 'est un mirage!
il est plus que nécessaire de se rallier à ces causes, faire de la population "un troupeau de moutons bien docile"c ce qu'ils font de notre génération, moi je refuse!! comme pour la lutte en faveur du cannabis thérapeutique, je signe!

la solidarité se perd et l'homme aussi!



est-ce

Re: Le droit de planter et cultiver librement bientôt interd

MessagePosté: 01 Déc 2011, 12:20
par Tonmou
floflax a écrit:un troupeau de moutons bien docile


t'en veu du monton docile !
3671751uikie.jpg



18288960.jpg


non mais ! j'ten foutrai moi du docile ! :ptdr:

:wink:

Re: Le droit de planter et cultiver librement bientôt interd

MessagePosté: 01 Déc 2011, 12:56
par jack1
Ya une nouvelle race clonée en million d'exemplaires.

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Re: Le droit de planter et cultiver librement bientôt interd

MessagePosté: 01 Déc 2011, 12:58
par totomax11
ce bien vrais sa jack1 :evil:

Re: Le droit de planter et cultiver librement bientôt interd

MessagePosté: 01 Déc 2011, 13:26
par charbs
kriiizzz a écrit:Il y a pire que ça encore. Les lobby pharmaceutiques se battent pour interdire la vente de toutes les plantes ayant des propriétés pharmaceutiques.



c'est pas vraiment ça.

http://europeecologie.eu/Plantes-medici ... ntion-a-la

reponse d'un depute a une personne ayant souhaite des infos concernant cette histoire

"Cher monsieur,
La directive 2004/24 modifie la directive 2001/83 instituant un code communautaire relatif aux médicaments à usage humain. Cette directive a été adoptée en 2004 en co-décision entre le Parlement européen et le Conseil sur les phytothérapies traditionnelles pour instaurer une procédure d'enregistrement simplifiée pour les herbes traditionnels qui ont été utilisées à but thérapeutique pendant au moins 30 ans.
Cette législation réglemente et régule la circulation et la mise sur le marché des herbes médicinales dans l'Union Européenne. Cela permettra de répertorier ces herbes, de s'assurer de leur provenance, d'assurer un niveau de qualité sanitaire, de les reconnaître dans la médicamentation et de mettre un terme à l'absence de réglementation encadrant son commerce. En aucun cas cette législation ne fait obstacle à l'introduction d'une herbe médicinale sur le territoire de l'Union. En revanche, elle impose son enregistrement préalable.
Nous espérons vous avoir apporté la réponse à votre question et restons à votre disposition.
En vous remerciant,
Cordialement,"

Re: Le droit de planter et cultiver librement bientôt interd

MessagePosté: 02 Déc 2011, 16:32
par floflax
jack1 a écrit:Ya une nouvelle race clonée en million d'exemplaires.

Image


excellent jack! trop bon l'affiche! et tonmou tu sais bien que cela n'avait rien a voir avec toi, tu fait l'exception t un tonmou-garou,toi!!!

Re: Le droit de planter et cultiver librement bientôt interd

MessagePosté: 21 Jan 2013, 04:49
par kalachakra
charbs a écrit:
kriiizzz a écrit:Il y a pire que ça encore. Les lobby pharmaceutiques se battent pour interdire la vente de toutes les plantes ayant des propriétés pharmaceutiques.



c'est pas vraiment ça.

http://europeecologie.eu/Plantes-medici ... ntion-a-la

reponse d'un depute a une personne ayant souhaite des infos concernant cette histoire

"Cher monsieur,
La directive 2004/24 modifie la directive 2001/83 instituant un code communautaire relatif aux médicaments à usage humain. Cette directive a été adoptée en 2004 en co-décision entre le Parlement européen et le Conseil sur les phytothérapies traditionnelles pour instaurer une procédure d'enregistrement simplifiée pour les herbes traditionnels qui ont été utilisées à but thérapeutique pendant au moins 30 ans.
Cette législation réglemente et régule la circulation et la mise sur le marché des herbes médicinales dans l'Union Européenne. Cela permettra de répertorier ces herbes, de s'assurer de leur provenance, d'assurer un niveau de qualité sanitaire, de les reconnaître dans la médicamentation et de mettre un terme à l'absence de réglementation encadrant son commerce. En aucun cas cette législation ne fait obstacle à l'introduction d'une herbe médicinale sur le territoire de l'Union. En revanche, elle impose son enregistrement préalable.
Nous espérons vous avoir apporté la réponse à votre question et restons à votre disposition.
En vous remerciant,
Cordialement,"


Bé c'est pire que ça en vrai...


Interdiction des plantes médicinales
13 ème législature
Question écrite n° 16213 de Mme Patricia Schillinger (Haut-Rhin - SOC)
publiée dans le JO Sénat du 02/12/2010 - page 3156

Mme Patricia Schillinger attire l'attention de Mme la secrétaire d'État chargée de la santé sur l'interdiction des plantes médicinales. En effet, la directive 2004/24/CE modifiant, en ce qui concerne les médicaments traditionnels à base de plantes, la directive 2001/83/CE instituant un code communautaire relatif aux médicaments à usage humain, interdira, à défaut d'autorisation, la vente de tous les produits à base de plantes médicinales (THMPD) sur le territoire de l'Union européenne et ce, dès le mois d'avril 2011. En effet, toutes les préparations à base de plantes devront se soumettre au même type de procédure que les médicaments. Cette nouvelle contrainte aura pour effet d'éliminer bien des acteurs de la concurrence. L'industrie pharmaceutique qui, depuis quelques décennies, tente d'éliminer toute concurrence a presque atteint son but. Cette nouvelle contrainte aura pour effet de restreindre le nombre des acteurs sur le marché de l'offre de soins et profitera largement à l'industrie pharmaceutique, alors même que les herbes et plantes médicinales, offertes par la nature, sont fort prisées des consommateurs depuis des millénaires.
Le coût de cette procédure, estimé de 90 000 à 140 000 euros par plante, va bien au-delà de ce que la plupart des fabricants peuvent payer, et chaque plante d'un composé doit être traitée séparément. Bien sûr, les plantes sont loin d'être des médicaments. Ce sont des préparations faites à partir de sources biologiques. En conséquence, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer quelles mesures elle entend prendre pour sauvegarder en France les plantes médicinales et empêcher cette interdiction qui va profiter aux entreprises pharmaceutiques et restreindre la liberté des personnes de se soigner.


En attente de réponse du Secrétariat d'État chargé de la santé En attente d'une réponse ministérielle


ça date d'un an, depuis tout est campé sur positions, donc pour reprendre, l'enregistrement préalable va de 90 à 140K euros, après je ne sais toujours pas si c'est par molécule, ou par plante... selon que l'on se serve d'une partie ou d'une autre.
"Les loups gardent les moutons"...
Donc pour conclure, les multinationales se sont appropriés Dame nature est l'ont mise au tapin...
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