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L'Académie de médecine met les lycéens en garde contre le ca

MessagePosté: 23 Mar 2007, 20:59
par daniel
http://www.lefigaro.fr/sciences/2007031 ... nabis.html

L'Académie de médecine met les lycéens en garde contre le cannabis
Catherine Petitnicolas.
Publié le 19 mars 2007
Actualisé le 19 mars 2007 : 08h26

Des académiciens ont plaidé dans un lycée contre la banalisation du haschisch.

DÉSIREUSE de s'impliquer dans la lutte contre le
cannabis, l'Académie de médecine s'est déplacée
la semaine dernière dans un lycée parisien pour
informer les élèves sur ses méfaits et les aider
à s'en sortir. Exposé scientifique et chiffres à
l'appui, les académiciens ont plaidé contre la
banalisation du produit dans l'amphithéâtre du
lycée Paul-Bert (XIVe arrondissement), où avaient
pris place enseignants, élèves et parents. « Non,
le cannabis n'est pas une drogue douce, c'est une
drogue lente », a d'emblée martelé le Pr Jean
Costentin, neuropharmacologue à Rouen, auteur de
Halte au cannabis (Odile Jacob, 2006).

La France compte près d'un million d'adeptes
réguliers âgés de 16 à 30 ans. Et 300 000 gamins
de 12 et 15 ans ont déjà tâté du « shit ». « Or,
plus tôt l'essayer, c'est plus vite l'adopter et
plus intensément se détériorer », a mis en garde
ce spécialiste, insistant sur le fait que le
produit est aujourd'hui beaucoup plus puissant :
« La teneur en principe actif, le THC, a presque
décuplé au cours des trois dernières décennies. »
Ce qu'ignorent trop souvent les parents, qui pour
certains ont tendance à banaliser l'échange
de joint, se basant sur leur propre expérience
d'anciens « fumeurs ».

La toxicité du cannabis pour le psychisme revêt
des formes très variées, a détaillé le Pr
Costentin. Perte de la motivation, troubles de
l'attention et de la mémoire, à l'origine de
sérieuses difficultés scolaires chez les
consommateurs réguliers, effets désinhibiteurs
susceptibles de libérer des comportements
violents. Il y a aussi des effets paradoxaux sur
l'anxiété. Au début calmant, voire même apaisant
chez les jeunes en proie à des difficultés, le
cannabis est pris comme une sorte
d'automédication. « Puis la dépendance transforme
ce confort nouveau en besoin », avertit ce
spécialiste. Avec, au bout du compte, une anxiété
qui réapparaît, beaucoup plus intense qu'aux
premiers temps, accompagnée d'une désocialisation.

«Confusion généralisée»

« Les jeunes nous disent, j'ai l'impression que
ça me fait du bien, que ça diminue ma tristesse,
mais ce n'est pas la vérité, analyse le Dr
Philippe Nuss, psychiatre à
l'hôpital Saint-Antoine à Paris, qui reçoit de
nombreux jeunes en difficulté. Certes, cela aide
l'adolescent au début, c'est un facteur
d'intégration. Mais dès qu'il fume régulièrement,
il va faire partie d'un tout petit cercle où tout
le monde pense pareil et se concentre autour de
la quête exclusive du produit. » Tout en ayant
l'impression de vivre des moments
extraordinaires. « Et de surcroît le jeune va
confondre tous les registres, angoisse, dépit,
amertume, inconfort lié au manque, car le
cannabis provoque une confusion généralisée »,
poursuit le psychiatre. Or plus tôt le cerveau
d'un jeune est exposé, plus le produit sera
toxique car le système nerveux est en plein
remaniement à cette phase de la vie. « Nous nous
apercevons d'un certain nombre de phénomènes et
de difficultés des élèves que les parents ne
perçoivent pas forcément », constate Monique
Khayat, proviseur du lycée Paul-Bert.

« Moi, c'est le fait de redoubler qui m'a aidée à
comprendre que le cannabis c'était mauvais pour
mon avenir », reconnaît une lycéenne qui se dit
consommatrice occasionnelle. Mais un autre jeune
argumente : « nous sommes dans un rapport
conflictuel avec les adultes, au lycée on nous
fait la morale. On aurait besoin au contraire
d'entendre qu'on n'est pas en tort et qu'on peut
s'en sortir. Il faudrait aussi pouvoir rencontrer
des intervenants qualifiés. Je l'ai fait et je
m'en suis sorti, avec l'aide d'un psychiatre. »
Dans la salle, un professeur de SVT (sciences de
la vie et de la terre) réagit. « Je suis révoltée
car nous n'avons aucun outil pour agir », tout en
demandant que la prévention contre le cannabis
soit au programme, au même titre que celle contre
le sida. Le Pr Roger Nordmann, président de la
commission addictions de l'Académie nationale de
médecine estime que « l'éducation à la santé
devrait être une matière en soi ». Il plaide pour
des campagnes de prévention dès la classe de 5e.
En Suède, où le temps consacré à l'éducation pour
la santé est dix fois plus important, la
consommation est infiniment plus faible : 2 %
contre 22 % en France chez les 15-16 ans en 2003.

Re: L'Académie de médecine met les lycéens en garde contre l

MessagePosté: 24 Mar 2007, 01:48
par Leopold Stotch
« La teneur en principe actif, le THC, a presque
décuplé au cours des trois dernières décennies. »


C'est curieux comme cette légende urbaine est tenace, et pourtant fausse, mais comme souvent dans les légendes il y a une part de vrai.

J'ai une hypothese, je pense qu'il y a une 30 aines d'années les weeds qu'ont croisaient le plus par chez nous étaient des colombiennes et des africaines, mais que la manucure n'était pas monnaies courante, donc les mecs des labo d'analyse te prenais un mélange de feuille branche tête te mettaient ça en bouillie et analysaient, donc en fait t'avait plein de produit non psychotrope qui venait "contaminer" l'échantillon, et donc mathématiquement faisait baisser le taux de thc, mais les fleurs elle étaient aussi puissante qu'aujourd'hui.

Enfin voila je pense que tout ces mec qui ne savent pas trop de quoi il parle aujourd'hui en disant blabla 10x plus puissant mette en parallele une plante sur pied avec matière annexe non psychotrope, par rapport a une tête de weed hollandaise parfaitement manucurée et expurger de tout ce qui ne contient pas de thc.

Vous en pensez quoi ?

Re: L'Académie de médecine met les lycéens en garde contre l

MessagePosté: 24 Mar 2007, 02:03
par Anonymous
Hypothèse intéressante :!:

L'Académie de médecine met les lycéens en garde contre le ca

MessagePosté: 24 Mar 2007, 08:54
par jack1
Aux infos de 13 h sur la 2 hier , la catherine laborde nationale disait la meme chose a un toubib, mais pensez vous pas que le cannabis de nos jours est 10 fois plus puissants que celui que fumait nos parents :roll:

Avec des hypotheses pareilles vont finir par faire passer le canna pour une drogue dure...
enfin, il n'y a qu'un pas a les ecouter :|

Re: L'Académie de médecine met les lycéens en garde contre l

MessagePosté: 24 Mar 2007, 09:02
par Tetsu0
Bonjour,

MARIJUANA POTENCY HAS INCREASED SUBSTANTIALLY

The claim that there has been a 10-, 20- or 30-fold increase in marijuana potency since the 1970s is used to discredit previous studies that showed minimal harm caused by the drug and convince users from earlier eras that today's marijuana is much more dangerous.

THE FACTS

For more than 20 years the government-funded Potency Monitoring Project (PMP) at the University of Mississippi has been analyzing samples of marijuana submitted by U.S. law enforcement officials. At no time have police seizures reflected the marijuana generally available to users around the country and, in the 1970s, they were over- represented by large-volume low-potency Mexican kilobricks. 8

During the 1970s, the PMP regularly reported potency averages of under 1%, with a low of 0.4% in 1974. Quite clearly, these averages underestimate the THC content of marijuana smoked during this period.

Marijuana of under 0.5% potency has almost no psychoactivity. While it is possible that people sometimes obtained marijuana of such low potency, for the drug to have become popular in the 1960s and 1970s, most people must have regularly obtained marijuana with higher THC content.

Until the late 1970s, PMP samples included none of the traditionally higher-potency cannabis products, such as buds and sinsemilla, even though these products were available on the retail market. When changes in police practices resulted in their seizure, PMP potency averages increased.

Every independent analysis of potency in the 1970s found higher THC averages than the PMP For example, the 59 samples submitted to PharmChem Laboratories in 1973 averaged 1.62%; only 16 (27%) contained less than 1% THC, more than half were over 2% and about one-fifth were over 4%. In 1975, PharmChem samples anged from 2 to 5%, with some as high as 14% - nearly 30 times the .71 average reported by the PMP 9

After 1980, both the number and variety of official seizures increased dramatically, improving the validity of the PMP's reported averages, although they continue to be based on "convenience" rather than "representative" samples.


8. ElSohly, M.A. et al, "Constituents of Cannabis Sativa L XXIV: The Potency of Confiscated Marijuana, Hashish, and Hash Oil Over a Ten-year Period," Journal of Forensic Sciences 29:500-14 (1984).

9. Perry, D., "Street Drug Analysis and Drug Use Trends, Part II, 1969-1976," PharmChem Newsletter 6 (1977).



++

L'Académie de médecine met les lycéens en garde contre le ca

MessagePosté: 24 Mar 2007, 09:21
par hanuman
De façon tout à fait empirique, je peux affirmer que certaines herbes que j'ai pu fumer il y a hum... "quelques" années (quelle coquetterie hein :oops: ) étaient tout aussi puissantes, si ce n'est plus, que celles d'aujourd'hui. Je parle de la fin des années 70 - début des années 80.

Et puis quoi merde, qui a dit que le thc était toxique ? :mrgreen: :mrgreen:


h

Re: L'Académie de médecine met les lycéens en garde contre l

MessagePosté: 24 Mar 2007, 12:33
par Tsb
en fait la mesure de thc se fait sur les trychomes.
feuilles ou pas ca change rien.
mais en fait cet argument n'a rien de scientifique
ont prend juste un taux moyen des années 70 on le compare à des taux "arguments publicitaire de certaines seedbank"
et elle est belle.

deja dans les années 70 les taux fluctuaient largement selon les souches, pures ou hybrides.
la marocaine des années 70 chiffrait deja 14% de thc, mais c'est pas pour ca qu'on avait du 14% en france :)
en fait c'est pas les taux qui changent, mais bien la qualité de ce que certains cultivateurs se produisent.

Re: L'Académie de médecine met les lycéens en garde contre l

MessagePosté: 25 Mar 2007, 20:47
par daniel
Dans les années 70 personne ne mesurait le taux de THC du moins lors de saisies de plants en extérieur
Les prises étaient simplement pesées avec tiges et racines

Re: L'Académie de médecine met les lycéens en garde contre l

MessagePosté: 21 Jan 2013, 04:11
par Tsb
la police et les intervenants du chanvre peut etre pas,
mais les scientifiques si.