Politique : Déclaration d'ENCOD à l'ONU
Posté: 21 Jan 2013, 04:11
http://www.cannaweed.com/news/commentai ... d-onu.html
Politique : Déclaration d'ENCOD à l'ONU
Du 12 au 16 mars 2007, la 50ª réunion annuelle de
la Commission de Stupéfiants de l'ONU (CND) aura
lieu à Vienne. Ce sera la dernière fois que cette
Commission se réunit avant l'échéance cruciale de
2008, quand devra se présenter une évaluation sur
les efforts globaux pour le contrôle des drogues
durant les dix dernières années.
Un représentant d'ENCOD assistera à cette réunion
et présentera la déclaration suivante, signée par
les membres du Comité Exécutif d'ENCOD. Si vous
pouvez envoyer ce texte à tous vos contacts de
presse, merci de le faire.
Vienne, 12 mars 2007
Chers délégués,
au nom de la Coalition Européenne pour des
Politiques de Drogues Justes et Efficaces, une
plate-forme de plus de 150 associations de
citoyens de toute l'Europe, nous souhaitons
attirer votre attention sur ce qui suit.
Il y a neuf ans, à New York, pendant la Session
Spéciale de l'Assemblée Générale des Nations
Unies sur les Drogues de juin 1998, on a adopté
une déclaration politique qui mentionnait deux
objectifs importants et une date butoir. Dans la
déclaration de 1998, l'Assemblée Générale de
l'ONU s'est engagée à "obtenir des résultats
significatifs et mesurables dans le secteur de la
réduction de la demande" ainsi qu'à "éliminer ou
réduire significativement la culture illicite de
coca, de cannabis et d'opium" avant l'année 2008.
L'échec de ces politiques est vérifié chaque jour
par les citoyens, par les paysans dans des
régions productrices de coca et d'opium en
Amérique du Sud et en Asie, par des personnes qui
sont en prison, dans des discothèques, dans des
coffee shops, dans des salles de consommation,
mais aussi dans les espaces institutionnels comme
celui-ci. Les chiffres publiés récemment par le
Bureau de l'ONU sur les Drogues et le Crime
(ONUDC) montre l'augmentation annuelle de la
consommation de drogues dans les EEU, le pays qui
a le plus investit dans la réduction de la
demande, a montré un accroissement significatif
en ce qui concerne l'Ecstasy, les opiacés et la
cocaïne. On remarque l'augmentation annuelle de
la consommation de cocaïne de 2.6% en 2000 à 2.8%
en 2004.On note un accroissement plus important
de la consommation de cannabis, de 8.3% en 2000 à
12.6% en 2004 quant aux amphétamines : de 0.9% en
2000 à 1.5% en 2004.
L'utilisation et la production de drogues
croissent partout, pas seulement aux USA.
Considérant la production de drogues illicites,
la quantité d'opium produit a augmenté de 4.346
tonnes en 1998 à 4.620 tonnes en 2005, la cocaïne
a augmenté de 825 tonnes en 1998 à 910 tonnes en
2005 et le cannabis d'une quantité prévue de
30.000 tonnes en 1998 à 42.000 tonnes en 2005 (un
tiers de cette quantité est produite en Amérique
du Nord, c'est pourquoi ce continent est de loin
le premier producteur de cannabis du marché
domestique).
Il est évident que les efforts globaux pour
"éliminer ou réduire significativement la demande
et l'offre de drogues" avant la date butoir de
2008 n'ont pas eu du succès. Toutefois, ces
efforts ont causé des dommages considérables et
croissants aux droits de l'Homme, à la santé
publique, à l'environnement, l'économie, le
développement durable, le respect de la loi et la
relation entre les citoyens et les autorités dans
le monde entier.
Un argument classique pour maintenir le régime de
prohibition est que sans lui, les niveaux de
consommation et de production de drogues seraient
plus élevés. Mais ne se sont présentés nulle part
des arguments scientifiques qui démontrent que le
régime prohibitionniste diminue la consommation
de drogues. En Europe et à l'intérieur des pays
européens on observe des différences énormes dans
les niveaux de consommation de drogues malgré le
fait que dans tous ces pays la prohibition soit
en vigueur . Il n'est fait aucun effort pour
expliquer ces différences, c'est pourquoi il est
douteux de maintenir que la politique sur les
drogues a une certaine influence. Il est même peu
probable qu'il l'ait.
D'ici un an vous devrez prendre une importante
décision. Allez-vous ignorer les expériences du
passé? Allez-vous suivre le même sentier
destructeur et totalement inefficace ? Quand vous
vous réunirez de nouveau dans cette salle en mars
2008, vous aurez quelque chose à expliquer. Votre
gouvernement ou organisation doit présenter vos
conclusions des dix dernières années, tout comme
vos recommandations pour le futur.
Vous avez essentiellement deux possibilités. Vous
pouvez ignorer la réalité, et continuer cette
opération coûteuse, inefficace et
contre-productive appelée la "Guerre aux Drogues"
; Ou vous pouvez commencer à examiner la manière
d'apporter une réflexion et du bon-sens sur ce
sujet. Commencer à modifier une législation
internationale déphasée et inefficace sur les
drogues afin de permettre aux différents pays de
commencer des politiques sur les drogues qui
seront plus effectives quant à la réduction des
dommages produits par l'actuelle politique .
Réduire les risques de la consommation de drogues
est une opération relativement limitée comparée à
la réduction des risques en rapport avec la
politique sur les drogues. Comme beaucoup
d'autres, ENCOD considère que les dommages en
rapport à la prohibition sont souvent plus
importants et plus destructeurs que les dommages
en rapport aux drogues.
La politique globale sur les drogues montre des
éléments contradictoires. D'une part, des
centaines de millions de citoyens partout dans le
monde sont victimes de cette politique. Des
personnes sont assassinées, torturées,
emprisonnées, stigmatisées et ruinées à cause du
simple fait de cultiver, distribuer ou consommer
des substances qui ont accompagné l'humanité
pendant des milliers d'années. Jusqu'à ces
travailleurs de la santé qui pratiquent la
réduction des risques en rapport avec la
consommation de drogues qui sont criminalisés
dans certains endroits du monde.
D'autre part, la "réduction des risques" a été
bien accueillie par beaucoup d'autorités locales
et régionales comme une analyse effective aux
problèmes les plus urgents de la santé en rapport
avec la consommation de drogues. Les mesures de
réduction des risques partent du principe que la
santé et la sécurité sont plus importantes que
les jugements moraux, mais sont bloquées par le
cadre bureaucratique qui met en oeuvre et
interprète les Conventions de l'ONU.
Dans la majorité des pays européens, la
possession de petites quantités de cannabis n'est
pas considérée comme un délit. Dans des pays où
est dépénalisée la distribution de cannabis pour
la consommation personnelle, comme les Pays-Bas,
les autorités locales sont chaque fois plus en
faveur de l'organisation d' un circuit
transparent pour la culture, la distribution et
la consommation de cannabis pour des adultes. Ces
autorités ont commencé à comprendre que la
régulation est la meilleure façon de réduire les
problèmes en rapport avec la criminalité et la
santé, au lieu de la prohibition aveugle.
Le gouvernement de la Bolivie propose la
dépénalisation internationale de la feuille de
coca comme une mesure pour reconnaître la grande
valeur nutritionnelle, médicinale et culturelle
de la coca. En réalité, la Bolivie a le droit de
dénoncer la Convention de l'ONU de 1961, puisque
l'interdiction de la coca qui est incluse dans
cette Convention n'est pas basée sur des essais
scientifiques. Permettre l'exportation de thé et
d'autres dérivés bénéfiques de la coca pourrait
contribuer à réduire la dépendance des
producteurs de coca au secteur illégal, en le
remplaçant par une économie solidaire basée sur
des ressources agricoles renouvelables.
De la même manière, dépénaliser la culture de
l'opium et permettre l'utilisation de cette
substance pour des fins actuellement légales
pourrait être une option importante pour
améliorer les niveaux de vie et la situation des
droits de l'Homme en Afghanistan, en Birmanie et
dans d' autres pays.
Vienne 2008 sera-t-il marqué par le début d'une
ère nouvelle dans la politique sur les drogues ?
Nous en doutons. Ce dont nous avons besoin c'est
de la création d'un espace légal et politique
pour que les autorités locales, régionales et
nationales puissent appliquer des politiques qui
ne soit pas basées sur l'interdiction totale.
Nous regrettons que le système de contrôle des
drogues - développé et étendu depuis 1910- soit
un obstacle contre-indiqué sur le chemin de
l'innovation et de la réduction des risques. Les
Conventions de l'ONU ne permettent aucune
évolution et imposent au monde un système désuet
de prohibition mondiale qui, dans le cas de
l'alcool, a été abandonné il y a longtemps. Tout
changement dans le régime, si petit soit-il,
requiert la collaboration de presque 200 pays !
Ainsi le monde s'est emprisonné lui-même dans ce
système, et il a jeté la clé.
Vienne 2008 sera-t-il une occasion pour tous ceux
qui souhaitent trouver une solution raisonnable
aux problèmes en rapport avec les drogues ?
Vienne 2008 mettra-t-il fin aux dommages massifs
produits par les politiques sur les drogues, des
dommages qui sont souvent plus grands que celui
qui résulte de la même consommation de drogues ?
Nous serons ici de nouveau dans un an.
Sincèrement, Au nom d'ENCOD,
Christine Kluge, Alemagne; Marina Impallomeni,
Italie; Virginia Montañes, Espagne; Farid
Ghehioueche, France; Jan van der Tas, Pays-Bas et
Joep Oomen, Belgique (membres du comité executif).
* comme pourcentage de la population de plus de 15 ans
EUROPEAN COALITION FOR JUST AND EFFECTIVE DRUG POLICIES - ENCOD
http://www.encod.org
Par Vyking @ 10/3/2007 15:56:53
CannaWeed Copyright 2002 - 2007 Tous droits réservés
Politique : Déclaration d'ENCOD à l'ONU
Du 12 au 16 mars 2007, la 50ª réunion annuelle de
la Commission de Stupéfiants de l'ONU (CND) aura
lieu à Vienne. Ce sera la dernière fois que cette
Commission se réunit avant l'échéance cruciale de
2008, quand devra se présenter une évaluation sur
les efforts globaux pour le contrôle des drogues
durant les dix dernières années.
Un représentant d'ENCOD assistera à cette réunion
et présentera la déclaration suivante, signée par
les membres du Comité Exécutif d'ENCOD. Si vous
pouvez envoyer ce texte à tous vos contacts de
presse, merci de le faire.
Vienne, 12 mars 2007
Chers délégués,
au nom de la Coalition Européenne pour des
Politiques de Drogues Justes et Efficaces, une
plate-forme de plus de 150 associations de
citoyens de toute l'Europe, nous souhaitons
attirer votre attention sur ce qui suit.
Il y a neuf ans, à New York, pendant la Session
Spéciale de l'Assemblée Générale des Nations
Unies sur les Drogues de juin 1998, on a adopté
une déclaration politique qui mentionnait deux
objectifs importants et une date butoir. Dans la
déclaration de 1998, l'Assemblée Générale de
l'ONU s'est engagée à "obtenir des résultats
significatifs et mesurables dans le secteur de la
réduction de la demande" ainsi qu'à "éliminer ou
réduire significativement la culture illicite de
coca, de cannabis et d'opium" avant l'année 2008.
L'échec de ces politiques est vérifié chaque jour
par les citoyens, par les paysans dans des
régions productrices de coca et d'opium en
Amérique du Sud et en Asie, par des personnes qui
sont en prison, dans des discothèques, dans des
coffee shops, dans des salles de consommation,
mais aussi dans les espaces institutionnels comme
celui-ci. Les chiffres publiés récemment par le
Bureau de l'ONU sur les Drogues et le Crime
(ONUDC) montre l'augmentation annuelle de la
consommation de drogues dans les EEU, le pays qui
a le plus investit dans la réduction de la
demande, a montré un accroissement significatif
en ce qui concerne l'Ecstasy, les opiacés et la
cocaïne. On remarque l'augmentation annuelle de
la consommation de cocaïne de 2.6% en 2000 à 2.8%
en 2004.On note un accroissement plus important
de la consommation de cannabis, de 8.3% en 2000 à
12.6% en 2004 quant aux amphétamines : de 0.9% en
2000 à 1.5% en 2004.
L'utilisation et la production de drogues
croissent partout, pas seulement aux USA.
Considérant la production de drogues illicites,
la quantité d'opium produit a augmenté de 4.346
tonnes en 1998 à 4.620 tonnes en 2005, la cocaïne
a augmenté de 825 tonnes en 1998 à 910 tonnes en
2005 et le cannabis d'une quantité prévue de
30.000 tonnes en 1998 à 42.000 tonnes en 2005 (un
tiers de cette quantité est produite en Amérique
du Nord, c'est pourquoi ce continent est de loin
le premier producteur de cannabis du marché
domestique).
Il est évident que les efforts globaux pour
"éliminer ou réduire significativement la demande
et l'offre de drogues" avant la date butoir de
2008 n'ont pas eu du succès. Toutefois, ces
efforts ont causé des dommages considérables et
croissants aux droits de l'Homme, à la santé
publique, à l'environnement, l'économie, le
développement durable, le respect de la loi et la
relation entre les citoyens et les autorités dans
le monde entier.
Un argument classique pour maintenir le régime de
prohibition est que sans lui, les niveaux de
consommation et de production de drogues seraient
plus élevés. Mais ne se sont présentés nulle part
des arguments scientifiques qui démontrent que le
régime prohibitionniste diminue la consommation
de drogues. En Europe et à l'intérieur des pays
européens on observe des différences énormes dans
les niveaux de consommation de drogues malgré le
fait que dans tous ces pays la prohibition soit
en vigueur . Il n'est fait aucun effort pour
expliquer ces différences, c'est pourquoi il est
douteux de maintenir que la politique sur les
drogues a une certaine influence. Il est même peu
probable qu'il l'ait.
D'ici un an vous devrez prendre une importante
décision. Allez-vous ignorer les expériences du
passé? Allez-vous suivre le même sentier
destructeur et totalement inefficace ? Quand vous
vous réunirez de nouveau dans cette salle en mars
2008, vous aurez quelque chose à expliquer. Votre
gouvernement ou organisation doit présenter vos
conclusions des dix dernières années, tout comme
vos recommandations pour le futur.
Vous avez essentiellement deux possibilités. Vous
pouvez ignorer la réalité, et continuer cette
opération coûteuse, inefficace et
contre-productive appelée la "Guerre aux Drogues"
; Ou vous pouvez commencer à examiner la manière
d'apporter une réflexion et du bon-sens sur ce
sujet. Commencer à modifier une législation
internationale déphasée et inefficace sur les
drogues afin de permettre aux différents pays de
commencer des politiques sur les drogues qui
seront plus effectives quant à la réduction des
dommages produits par l'actuelle politique .
Réduire les risques de la consommation de drogues
est une opération relativement limitée comparée à
la réduction des risques en rapport avec la
politique sur les drogues. Comme beaucoup
d'autres, ENCOD considère que les dommages en
rapport à la prohibition sont souvent plus
importants et plus destructeurs que les dommages
en rapport aux drogues.
La politique globale sur les drogues montre des
éléments contradictoires. D'une part, des
centaines de millions de citoyens partout dans le
monde sont victimes de cette politique. Des
personnes sont assassinées, torturées,
emprisonnées, stigmatisées et ruinées à cause du
simple fait de cultiver, distribuer ou consommer
des substances qui ont accompagné l'humanité
pendant des milliers d'années. Jusqu'à ces
travailleurs de la santé qui pratiquent la
réduction des risques en rapport avec la
consommation de drogues qui sont criminalisés
dans certains endroits du monde.
D'autre part, la "réduction des risques" a été
bien accueillie par beaucoup d'autorités locales
et régionales comme une analyse effective aux
problèmes les plus urgents de la santé en rapport
avec la consommation de drogues. Les mesures de
réduction des risques partent du principe que la
santé et la sécurité sont plus importantes que
les jugements moraux, mais sont bloquées par le
cadre bureaucratique qui met en oeuvre et
interprète les Conventions de l'ONU.
Dans la majorité des pays européens, la
possession de petites quantités de cannabis n'est
pas considérée comme un délit. Dans des pays où
est dépénalisée la distribution de cannabis pour
la consommation personnelle, comme les Pays-Bas,
les autorités locales sont chaque fois plus en
faveur de l'organisation d' un circuit
transparent pour la culture, la distribution et
la consommation de cannabis pour des adultes. Ces
autorités ont commencé à comprendre que la
régulation est la meilleure façon de réduire les
problèmes en rapport avec la criminalité et la
santé, au lieu de la prohibition aveugle.
Le gouvernement de la Bolivie propose la
dépénalisation internationale de la feuille de
coca comme une mesure pour reconnaître la grande
valeur nutritionnelle, médicinale et culturelle
de la coca. En réalité, la Bolivie a le droit de
dénoncer la Convention de l'ONU de 1961, puisque
l'interdiction de la coca qui est incluse dans
cette Convention n'est pas basée sur des essais
scientifiques. Permettre l'exportation de thé et
d'autres dérivés bénéfiques de la coca pourrait
contribuer à réduire la dépendance des
producteurs de coca au secteur illégal, en le
remplaçant par une économie solidaire basée sur
des ressources agricoles renouvelables.
De la même manière, dépénaliser la culture de
l'opium et permettre l'utilisation de cette
substance pour des fins actuellement légales
pourrait être une option importante pour
améliorer les niveaux de vie et la situation des
droits de l'Homme en Afghanistan, en Birmanie et
dans d' autres pays.
Vienne 2008 sera-t-il marqué par le début d'une
ère nouvelle dans la politique sur les drogues ?
Nous en doutons. Ce dont nous avons besoin c'est
de la création d'un espace légal et politique
pour que les autorités locales, régionales et
nationales puissent appliquer des politiques qui
ne soit pas basées sur l'interdiction totale.
Nous regrettons que le système de contrôle des
drogues - développé et étendu depuis 1910- soit
un obstacle contre-indiqué sur le chemin de
l'innovation et de la réduction des risques. Les
Conventions de l'ONU ne permettent aucune
évolution et imposent au monde un système désuet
de prohibition mondiale qui, dans le cas de
l'alcool, a été abandonné il y a longtemps. Tout
changement dans le régime, si petit soit-il,
requiert la collaboration de presque 200 pays !
Ainsi le monde s'est emprisonné lui-même dans ce
système, et il a jeté la clé.
Vienne 2008 sera-t-il une occasion pour tous ceux
qui souhaitent trouver une solution raisonnable
aux problèmes en rapport avec les drogues ?
Vienne 2008 mettra-t-il fin aux dommages massifs
produits par les politiques sur les drogues, des
dommages qui sont souvent plus grands que celui
qui résulte de la même consommation de drogues ?
Nous serons ici de nouveau dans un an.
Sincèrement, Au nom d'ENCOD,
Christine Kluge, Alemagne; Marina Impallomeni,
Italie; Virginia Montañes, Espagne; Farid
Ghehioueche, France; Jan van der Tas, Pays-Bas et
Joep Oomen, Belgique (membres du comité executif).
* comme pourcentage de la population de plus de 15 ans
EUROPEAN COALITION FOR JUST AND EFFECTIVE DRUG POLICIES - ENCOD
http://www.encod.org
Par Vyking @ 10/3/2007 15:56:53
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