Renaud et le chichon

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Re: Renaud et le chichon

Messagepar Anonymous » 07 Déc 2005, 14:34

Don Elias a écrit:
daniel a écrit:http://www.educweb.org/Ingrid/indexFr.htm

Le 23 février prochain Ingrid Betancourt accomplira 3 ans de privation de liberté, l’équivalent de 1095 jours ou 26280 heures ou 1566000 minutes, sans pouvoir agir pour son propre compte et prendre ses propres décisions. Sa tragédie, la vivent aussi plus de 3000 personnes séquestrés en Colombie


faut vraiment pas ete nette pour aller en colombie tenter de se faire elir ...
elle la un peu chercher ces kler. ou bien ces une strategie pour recuperé des fonds pour son partie ? et oui il faut bien payer rancon.

:ouimaistusors:


Mais c'est clair... d'abord le territoire paramilitaire et le territoire farc a été déterminé par le gouvernement en laissant bien clair à tout le monde (les colombiens inclus) que ce territoire apartiendrai uniquement aux guerrilleros et aux paramilitaire... pour rentrer dans ce territoire il faut une autorisation (come pour aller dans n'importe qu'elle pays il faut un visa bah là c'est pareil!)... son autorisation elle ne l'a pas eu... elle n'avait donc pas le droit d'y pénétrer...
Non seulement elle l'a fait mais avec elle elle a emmener deux journaliste français de chez Marie Claire qui tenait absolument à faire un papier sur la soit disant Jeanne d'Arc qu'elle est... c'est à dire que sciemment elle mis en péril sa vie et celle de deux personnes (qui n'était pas forcemment au courant de la situation... je vous rassure au bout de deux mois la journaliste et le photographes ont été relachés)... donc oui, quelque part elle l'a bien cherché... de là à dire que c'est une stratégie pour récupérer des fond pour sa prochaine campagne, non! Mais en Colombie plusieurs personne sont venus à ce demander si ce n'était pas une pub pour sa campagne (à savoir qu'elle s'est fait enlever 3 semaines avant le preumier et unique tour des présidentielles).

Y'a pas de rançon... si ça tenait qu'à ça elle serait deja sorti depuis longtemps (sa famille est pleine de thune... son oncle est un ex président, son père est un ex ambassadeur et son ex mari aussi)... nan tout le tintoin qu'il y a autour d'elle c'est parce que ça fait trois ans que presonnes absolument personne n'a de nouvelles d'elle...
Anonymous
 

Re: Renaud et le chichon

Messagepar daniel » 21 Jan 2013, 04:00

Comment promouvoir la paix et la démocratie dans un tel merdier ?
Une femme a osé c'est Ingrid
Elle mérite notre soutient

Date : 8/12/05
Source : Libération
Site : http://www.liberation.fr/
URL : http://www.libe.fr/page.php?Article=343409



Monde

Terreur paramilitaire en Colombie
Les milices, théoriquement désarmées, imposent leur loi dans un quartier
pauvre de Bogota.

Par Michel TAILLE
jeudi 08 décembre 2005

Bogotá de notre correspondant

Andrew et Camilo n'auront jamais pu présenter leur pièce de théâtre. Les
deux étudiants de Ciudad Bolívar, immense quartier pauvre de Bogotá, ont
été retrouvés découpés en morceaux, il y a quatre mois. «Il n'y a pas eu de
funérailles, raconte Lucy (1), une de leurs amies, à cause des menaces.»
Andrew et Camilo ont grossi la liste des plus de 150 habitants de moins de
25 ans abattus en silence depuis l'an dernier dans le secteur, au cours
d'une violente offensive des paramilitaires. «Ils ont appelé la famille en
lui "conseillant" de ne pas faire de bruit, continue Lucy. Elle a préféré
disparaître.»

Ces milices ultraconservatrices, nées dans les années 80 sous l'impulsion
de narcotrafiquants, de grands propriétaires et d'officiers pour s'attaquer
aux guérillas et à toute organisation de gauche, sont pourtant
officiellement en trêve depuis décembre 2002. Fédérées au sein des
Autodéfenses unies de Colombie (AUC), elles négocient leur démobilisation
avec le gouvernement du président Alvaro Uribe : la moitié de leurs 20 000
hommes auraient déjà rendu les armes. «Mais ici, c'est le contraire : elles
sont en train d'imposer leur loi», constate Isaías, élu local du quartier
de Jerusalén, perché sur les collines de Ciudad Bolívar.

Sans-terre. Au début de l'année, des rapports des services de
renseignements colombiens constataient déjà la progression : malgré la
trêve, avertissaient-ils, Carlos Mario Jiménez, alias «Macaco», chef de
l'aile la plus puissante des AUC, avait lancé ses hommes sur la périphérie
de Bogotá. Le but : expulser les réduits de la guérilla des Forces armées
révolutionnaires de Colombie (Farc) et contrôler ce secteur de 700 000
habitants, dont les hauteurs, peuplées depuis plus de vingt ans par les
sans-terre et les réfugiés venus de tout le pays, dominent le sud de la
capitale.

Les nouveaux venus se sont installés violemment, au nom de la lutte contre
la délinquance. Les rapines affectaient depuis longtemps ce secteur. «J'ai
beaucoup d'anciens compagnons d'école qui se sont mis à voler, à force de
voir leurs petits frères ou leur mère la faim au ventre», explique une
femme. Ces petites frappes, puis n'importe quel jeune traînant dans la rue,
voleur ou guérillero potentiel, ont fait les frais du nettoyage sanglant.
«Ils ont d'abord distribué des tracts, raconte Isaías : "Les bons garçons
se couchent à 21 heures, nous couchons les autres nous-mêmes".» Des motos
de grosses cylindrées et des tout-terrain aux vitres teintées, surréalistes
dans des quartiers où personne n'a de voiture, sont apparus sur les rues
boueuses, menant la chasse aux groupes de jeunes. «Ils abattent voleurs,
dealers, drogués... Qui ils veulent», raconte Manuela, dans le secteur de
Cedritos. Une mère adolescente raconte la mort de son frère : «Il a été tué
au coin de la rue par des hommes à moto, l'an dernier, sans que nous
sachions pourquoi», jure-t-elle. Les petits délinquants disparaissent : les
paramilitaires contrôleraient aujourd'hui eux-mêmes la vente de drogue,
selon les habitants.

Pour se financer, ils ont aussi recours au racket. «Certains commerçants
sont contents de payer, parce qu'ils disent qu'il y avait trop de vols»,
rapporte Isaías, désabusé. Lui a interdit à ses enfants de sortir après la
tombée de la nuit. Dans les zones les plus touchées, les adolescents se
sont organisés pour survivre : leurs petits frères guetteurs lancent
l'alerte à l'approche des mystérieux 4x4. Aucun ne cherche la protection
des autorités, accusées de complicité dans les meurtres.

Nouvel ordre. «Nous avons reconnu un policier, une nuit, en train de
canarder un coin où des amis s'étaient réunis, raconte un jeune père. Il
avait juste enfilé un pull sur son uniforme.» De son côté, Isaías a été
surpris par des rafales, au coin de sa maison, il y a quinze jours. «J'ai
entendu : "C'est bon, il est mort" ; aussitôt, le camion de la police est
arrivé pour faire disparaître le cadavre», raconte-t-il. Dans les ruelles
mal éclairées, le nouvel ordre s'impose en silence.

(1) Les prénoms sont modifiés.



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