CP Circ Paris

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Et aussi une mise à jour de la RDP Circ Paris: http://www.circ-asso.net/presse/presse.php

Communique de presse du circ-Paris

Dominique Perben, Garde des Sceaux et Ministre de la Justice, dans la foulée de la campagne de prévention du gouvernement, a adressé à tous les procureurs une circulaire.
« Il faut, répète Dominique Perben, arrêter les c'est pas grave, c'est pas nocif » et punir systématiquement tout usage de drogue en apportant « une réponse pénale graduée à dominante sanitaire ».

Désormais, le « rappel à la loi », devant un représentant du procureur (pratique courante), doit être une exception ». Elle sera réservée uniquement aux majeurs non récidivistes et détenteurs de « très faibles quantités de stupéfiants ». Les autres, ceux « qui ont dépassé la simple expérimentation », seront orientés « vers une structure sanitaire ou sociale ». Enfin pour les incorrigibles, une « injonction thérapeutique » leur sera imposé .
Attention, si vous êtes récidiviste ou si vous refusez de vous soumettre à une obligation de soins, la prison vous attend ! Idem si vous consommez dans l’enceinte d’un lycée ou dans la cellule d’une prison ! Quant « aux personnes exerçant une profession à risque », les routiers et autres conducteurs d’engin, Dominique Perben conseille aux tribunaux d’engager contre eux des poursuites pénales « à vocation dissuasive ». A noter aussi que peuvent être imposés à tout contrevenant des tests médicaux réguliers visant à établir « la cessation de toute consommation ».

Autre nouveauté qui inquiète le Circ, Dominique Perben réclame « une politique pénale volontariste » contre « la provocation à l'usage des stupéfiants ». Sont visées « les boutiques de chanvre dans lesquelles sont mises en vente des graines de cannabis », les commerçants proposant des « vêtements et bijoux arborant une feuille de cannabis », et pour finir la diffusion d'ouvrages « vantant les mérites des produits stupéfiants ».

Avec cette nouvelle circulaire, le Garde des Sceaux confirme la politique de tolérance zéro appliquée aux amateurs de petite fumette. Et craignant sans doute que l’on s’en prenne à la campagne gouvernementale qui présente le cannabis comme le fossoyeur de la jeunesse, Dominique Perben implore les tribunaux de faire taire par tous les moyens ceux qui oseraient l’ouvrir et dénoncer cette politique d’un autre âge.

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Communiqué du CIRC Paris – 18 joint 2005
« Le cannabis est le fléau de notre jeunesse » ou encore « il ne faut pas baisser les bras face
à la drogue », nous répète le gouvernement par la voix de ses ministres.
Souvenez-vous, à peine arrivée au pouvoir, la droite, par l'intermédiaire de quelques
sénateurs connus pour leurs idées conservatrices, lançait l'offensive publiant en juin 2003 un
rapport dont rien que le titre : « Drogue, l'autre cancer », annonçait la couleur.
L'objectif ? Remettre en cause le travail de la Mildt, et dans l'élan, accuser la gauche d'avoir
banalisé l'usage du cannabis. En effet, à partir de 1999, partant du principe « qu'un monde
sans drogues n'existe pas », le gouvernement préférait axer sa politique sur la lutte contre
l'abus plutôt que consacrer son énergie à la chasse aux usagers. Quant au cannabis, c'est
dans la brochure « Savoir plus Risquer moins » publiée par la Mildt que le CIRC puisait tous
ses arguments en faveur de l'auto-production.
Désormais, les sénateurs et leurs experts le disent, le cannabis rend fou et détruit notre belle
jeunesse. Mais comme la loi n'est pas appliquée (elle prévoit un an de prison pour simple
usage), ils proposent de remplacer la prison par une amende et des peines complémentaires
comme la saisie du portable ou du scooter. Didier Jayle, le nouveau responsable de la Mildt,
le précise dans son dernier rapport : A l'aube de 2008, toute infraction à l'usage des
stupéfiants devra être punie.
Mais voilà qu'après avoir préparé l'opinion publique, le gouvernement capitule en juillet 2004.
Ne plus mettre les usagers en prison « enverrait un mauvais signal à la jeunesse », affirme le
président de la Mildt qui annonce une grande campagne de prévention à l'intention des
jeunes. Une première en Europe !
Certes, la série de « pubs » lancée par le gouvernement pointe des problèmes réels liés à
l'usage du cannabis, mais fait de quelques cas isolés une généralité et trace, au passage, un
portrait caricatural des amateurs de cannabis… Une campagne qui fait ricaner les ados et
flipper les parents, une campagne qui masque l'échec de la répression - La France connue
pour sa politique répressive est aussi le pays qui compte le plus de fumeurs parmi les ados -une
campagne qui traduit l'incapacité du gouvernement à réformer la loi de 1970 considérée
par tous, y compris par lui-même, comme obsolète, hypocrite et inapplicable.
Parce que la politique française en matière de drogues a donné la preuve de sa dangereuse
inefficacité. Parce que le cannabis est aujourd'hui intégré dans la vie de millions de
personnes. Parce que nous refusons que l'Etat soit le père Fouettard de nos plaisirs et parce
qu'aux discours alarmistes, nous préférons une information objective… Soutenez les actions
du CIRC.
N'oubliez pas, comme chaque année depuis 1993, le CIRC vous attend le 18 juin à 18
heures sur les pelouses du parc de La Villette pour exiger du gouvernement
l'abrogation de la loi de 1970.

Un peu plus léger:

Un chien accroc aux feuilles de cannabis

AgenceNews
Une femme de Santiago, au Chili prétend publiquement que son boxeur albinos est dépendant à la marijuana pour des raisons… médicinales.

Angelica Fuentes dit affirme qu’Orlando mange des feuilles de cannabis à chaque jour. Selon elle, son chien consomme ces feuilles pour supprimer ses problèmes d’estomac.

Tout a commencé quand un ami de Mme Fuentes lui a demandé de garder un de ses plans de cannabis pour quelques temps. Le chien a découvert la plante et en a mangé une partie.

Depuis ce temps, le chien cherche continuellement des feuilles de pot dans le jardin.

«Maintenant, je garde des plans de pot au travers des autres plantes dans ma cour et Orlando fait le tri entre les feuilles qui sont prêtes à êtres consommées», a poursuivi Mme Fuentes.