Sarkozy durcit le ton, les associations s'inquiètent

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Lutte antidrogue : Sarkozy durcit le ton, les associations s'inquiètent
par Caroline PERROT

PARIS, 24 avr (AFP) - Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a poursuivi jeudi son offensive contre la drogue et dénoncé une "véritable épidémie chez les jeunes", provoquant l'inquiétude d'associations de la lutte contre la toxicomanie, qui craignent un déséquilibre entre répression et prévention.

"A quoi sert de parler du rôle des familles, de l'école, de la prévention quand on assiste impuissant, désarmé, sans aucun courage et rempli d'hypocrisie à cette véritable épidémie qu'est la consommation de drogue chez les plus jeunes?", a déclaré M. Sarkozy devant des élus et des responsables de la sécurité des Hauts-de-Seine. Reprenant l'argumentation développée mercredi devant la commission d'enquête du Sénat, il a estimé que la France était "le pays d'Europe où les adolescents de seize ans consomment le plus de cannabis".

"La situation est catastrophique", a-t-il dit. "Il faut en finir avec la complaisance, y compris sur les usagers", a-t-il ajouté, dénonçant "ce discours mondain, irresponsable, qui prétend que laisser un gosse de seize ans fumer de la drogue, c'est la marque d'une liberté". "Accepter que la moitié des jeunes de seize ans se droguent régulièrement, c'est préparer une catastrophe sanitaire pour notre pays", a-t-il ajouté.

Le ministre de l'Intérieur avait déjà réclamé mercredi la "sévérité" pour tous, proposant une palette de sanctions adaptées aux mineurs : "confiscation du scooter; obligation d'accomplir un travail d'intérêt général; recul de l'âge pour passer le permis de conduire" par exemple. Ces propos inquiètent la plupart des acteurs de la prévention de la toxicomanie sur le terrain. "C'est important de prendre en compte l'évolution de la consommation du cannabis, qui touchait les universités, puis les lycées, et maintenant les collèges", reconnaît François Hervé, président de l'Association nationale des intervenants en toxicomanie (Anit). "Mais je crains un déséquilibre de la politique entre répression et prévention", ajoutant : "Ce n'est pas en réglant le problème de l'application de la loi qu'on réglera le problème de la drogue." "En réprimant sans prévenir ni donner accès à du personnel soignant, j'ai peur qu'on se lance dans une +chasse aux jeunes+, qui ne peut qu'accelérer le divorce entre adultes et adolescents", regrette M. Hervé, qui doit être entendu mercredi par la commission.

A Médecins du Monde (MDM), on parle de "régression totale". "Cette idée de sanctions adaptées dénote une méconnaissance totale des réalités de la consommation", estime Béatrice Stanboul, psychiatre et responsable de la prévention du risque chez MDM. "Pour le cannabis, soit les jeunes consomment de façon festive et les sanctions n'auront aucun impact, soit ils le font par défi, et les sanctions ne font que déclencher une opposition accrue de leur part, soit ils le font parce qu'ils ont des problèmes psychologiques, voire psychiatriques, et il faut alorsles aider, non les punir", estime-t-elle.

Didier Jayle, président de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT), se montre plus prudent : "Si la proposition de contraventionalisation du ministre était retenue, ça serait un pas dans le bon sens, car la loi serait mieux appliquée et donc plus efficace". Aujourd'hui, les usagers majeurs sont passibles d'un an de prison et 3.750 euros d'amende dans le cadre de la loi de 1970, dont l'application est atténuée depuis 1999 par la circulaire Guigou, qui demande aux forces de l'ordre de privilégier le soin à toutes les étapes de la procédure.

Chloro.

(Merci a Daimonax)

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Une simple reponse pour Mr Sarkozy ... où sont les parents .... ????

Perso si j etais papa , je n aimerai pas que le gouvernement , en particulier une personne , se mele de l education de mes enfants ...

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et ouaip, moins de putes, moins de canna, moins d alcool, moins de mendiants, moins de tout ca... et on ne se demande toujours pas pourquoi ils existent, pourquoi les mendiants sont de plus en plus jeunes, pourquoi les mecs vont aux putes et pourquoi les jeunes fuient la realité.... ca on veut pas le savoir... mais bon c est vrai que quant on a un appart de 200 m2 en plein centre ville a paris, qu on roule en grosse cylindree sur les voies de bus, avec chauffeur, qu on gagne 100.000 balles par mois grace a la boite a papa et que l on se tape des petites stagiaires, on en a pas trop besoin, hein?