En surface on peut concevoir que vous n' avez pas tout à fait tort, mais en prenant du recul sur un fait précis, cad l' intolérance des majors concernant les échanges gratis de musik sur le web , c' est discutable.
Le problème c' est que vu le poids en dollard de ces "world company", il en découle très souvent, et là on ne peut qu' être admiratif devant tant de puissance, des lois liberticides dans le plus pur esprit pré-stalinien....
Se faire jetter en prison pour avoir téléchargé un morceau de pink floyd (
) sur kaaza, parce ces enc. ont acheter les faiseurs de lois des pays qui les arrangeaient, là moi je gueule!
J' ai trouvé ça :
Vers une criminalisation du citoyen ordinaire
Nous assistons actuellement à une dérive inquiétante du Droit pénal. Plusieurs nouvelles lois visent un même but: condamner le citoyen ordinaire à des peines d'emprisonnement, même lorsqu'il n'a commis aucun crime...
La criminalisation de la vie quotidienne
Alors que le "monde d'en-haut" bénéficie d'une impunité sans limite pour ses crimes financiers, économiques, écologiques ou sociaux, le "monde d'en-bas" est soumis à un contrôle incessant et à une répression disproportionnée par rapports aux actes.
Depuis 2 ans, des lois nouvelles sont apparues simultanément dans les pays occidentaux: leur but est que le citoyen ordinaire devienne condamnable à la prison pour des actes de la vie quotidienne.
Prison pour les parents dont les enfants ne sont pas allés à l'école.
Prison pour ceux qui n'ont pas acheté leur billet de train.
Prison pour excès de vitesse. (Au début du mois de Décembre , un automobiliste a été condamné à 2 ans de prison ferme pour un simple excès de vitesse, sans avoir causé d'accident)
Prison si vous causez la mort d'un tiers dans un accident de la route. (10 ans de prison, soit davantage que certaines condamnations prononcées -ou réellement exécutées- dans des cas de violences préméditées, viols, actes de torture, ou assassinats)
Prison si l'un de vos proches qui vous accompagnait est mort à cause de votre erreur de conduite.
Prison pour les exclus du système économique, mendiants ou squatters...
Dans l'ordre nouveau qui s'instaure actuellement sans susciter d'opposition réelle, le citoyen ordinaire du monde d'en-bas sera soumis à une surveillance électronique constante, une oppression permanente, et une peur omniprésente. Car qui sème la peur récolte la soumission.
L'invention du concept de "dangerosité"
Depuis une dizaine d'années, les médias ont introduit progressivement un mot et un concept qui n'existaient pas précédemment: la "dangerosité". Comme George Orwell l'avait prévu dans "1984", l'introduction de mots nouveaux ou la suppression de mots anciens dans le langage sont un puissant moyen de manipulation des esprits.
Plutôt que de parler tout simplement de "danger", les médias ont donc inventé (ou plutôt "relayé") ce concept de "dangerosité". L'idée est que même si quelque chose ou quelqu'un n'est pas réellement et objectivement dangereux, il pourrait l'être potentiellement. L'appréciation du danger potentiel étant d'ordre subjectif, tout innocent devient potentiellement coupable.
Une dérive inquiétante du Droit
Une fois que les médias ont préparé le terrain et introduit ce nouveau concept, les gouvernements ont créé des nouvelles lois et des nouveaux délits basés sur des notions juridiques floues. On a ainsi créé des peines de prison pour la "mise en danger d'autrui". En vertu cette loi, une personne peut être emprisonnée même si elle n'a causé aucun dommage réel à autrui.
Grâce au prétexte du 11 Septembre, une étape supplémentaire a été franchie aux Etats-Unis, avec le principe des "arrestations préventives". En matière de terrorisme, vous pouvez désormais être emprisonné pour une durée illimitée (sans jugement et sans limite de délai pour votre jugement), si on pense que vous "pourriez" commettre un acte de terrorisme. Par exemple, posséder des livres sur l'écologie peut faire supposer que vous "pourriez" commettre des actes de terrorisme écologique. La notion d'acte terroriste peut être ainsi étendue à des faits qui n'ont rien à voir avec le terrorisme.
Cette dérive inquiétante du Droit consiste en la pénalisation des INTENTIONS et non des ACTES.
Elle est absolument contraire à l'état de droit, à la démocratie, et aux droits de l'homme les plus élémentaires. La pénalisation des actes ou des intentions est exactement ce qui différentie la démocratie du fascisme.
La pénalisation des intentions est l'outil juridique qui va permettre aux Maitres du Monde de passer à la prochaine étape de leur plan: emprisonner des personnes pour leurs opinions.
http://perso.wanadoo.fr/metasystems/Cri ... ation.html