Adolescent : peau de banane séchée :8O: , rails de muscade, latex du pavot et de la laitue (sans résultats probants mis à part un mal de crâne passager)
Quotidiennement : café, thé, tabac, alcool (sous forme de vin rassurez-vous Docteur
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Le w-e : herbe autoproduite, shit quand y'en a plus, alcools forts et toujours le pinard c'est le seul indispensable
Exceptionnellement : datura, psylocibes
En projet : peyotl, san Pedro (là ils font dans les 3 mm de diamètre !) Salvia divinorum, Ephedra, Yopo, Amanite tue-mouches, Leonitis, etc...
Ma ligne de conduite c'est de m'en tenir aux substances "naturelles" et aux modes de consommations traditionnels. Je me laisse guider par mon intuition et je prends les substances que je croise sur mon chemin, sans chercher à provoquer la rencontre. Par exemple, si au cours d'une ballade en forêt je tombe sur une belle amanite tue-mouche je repère bien les lieux et un jours mes pas me ramèneront dans ce coin au moment propice alors je saurais que je serais prêt pour tenter l'expérience.
La motivation c'est avant tout la curiosité et aussi c'est clair le plaisir qu'on a à être "défoncé".
Mes limites : ne pas mettre en danger ma vie ni celle d'autrui. Un trip à la sauvette c'est du gaspillage et des risques accrus. Il faut de la patience pour que les conditions du bon trip soient réunies mais je ne suis pas pressé. Coin tranquille, vacances, forme physique, abscence de stress... La culture des cactus c'est dans ce même état d'esprit. Pendant les années de croissance des cactus j'ai tout le temps de me préparer à la "rencontre chimique" entre eux et mon cerveau. Une sorte de "dialogue" s'installe avec la plante en prenant soin d'elle quotidiennement. ça va vous paraître de la superstition mais j'ai le sentiment que cette période de vie commune avec la plante facilite les choses au moment du trip par une sorte de connaissance mutuelle.
L'autre bonne raison pour cultiver soi-même est d'ordre éthique : de tous les types d'échanges commerciaux, ceux qui concernent les drogues sont parmi les moins équitables. Le rapport entre le prix payé au producteur et celui payé par le consommateur est hallucinant : les intermédiaires s'engraissent à fond (corruption, achats d'armes, etc...). Dans les pays en voie de développement, ces cultures destinées à satisfaire nos besoins "de confort" concurrencent les cultures vivrières ! Je mets dans le même panier cacao, café, kif, etc...