J’avais l’idée d’un post qui concernerait le déclic, le principe déclencheur qui a fait que vous vous mîtes (ce n’est qu’un passé simple) à faire pousser votre herbe, votre weed, votre fume, votre ganja…
Pour ma part et aussi curieux que cela puisse paraître (d’habitude, c’est plutôt l’inverse), c’est ma compagne qui y a crû la première. On fumait déjà copieusement (de l’herbe) et lors d’un passage à Amsterdam (certains coffee shop n’hésitent pas à planter un système en vitrine), c’est elle qui m’a mis l’idée en tête (je crois qu’elle aime autant le Pantagruelion que votre serviteur). Je pensais tout d’abord que c’était un hobby réservé aux hollandais avec un bac + 5 en Agronomie (et un léger penchant psychédélique) - d’ailleurs à cette époque Sensiseeds était à peu près la seule enseigne connue à proposer les articles nécessaires à l’autoproduction – mais le germe de ce concept révolutionnaire (réaliser que c’est « jouable », c’est l’embrayage) ne tarda pas à s’implanter durablement au sein du département « Projets et développements » de notre couple. Il y eut ensuite quelques tentatives infructueuses et plutôt décourageantes : mes connaissances à l’époque se limitaient à un petit « guide du cultivateur » (vous savez le petit format daté avec tableaux abscons et illustration de hippie avec lunettes rondes) qui me repoussait plus qu’il ne m’attirait. Les parents de ma dulcinée, complaisants, nous donnèrent même l’autorisation de maltraiter une pauvre locale pendant plus de 10 mois (avec sa robe de papier d’alu sous une lampe horticole de 20W, la malheureuse – qui n’aura jamais fleuri – devait vraiment se traîner un karma de merde).
Bien plus tard, une rencontre décisive avec ce qu’on pourrait définir comme un « ingénieur hydro » (il fait quelques apparitions sur ce site) me permit d’obtenir un petit système (que je traîne encore) et quelques conseils empiriques avisés. J’étais lancé…