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Enfin, les plus grosses espèces creusent des galeries verticales dans lesquelles elles entraînent les débris organiques qui jonchent le sol, en les mêlant, en profondeur, avec de la terre pour les ingérer. À la surface se forment des tortillons caractéristiques, les déjections de l'animal. Par ce mode d'alimentation, le sous-sol est brassé et enrichi de matières organiques; les terrains sont ainsi aérés. Ces vers représentent 80 % du poids des lombriciens dans les sols fertiles. Ils sortent de leurs galeries en général au crépuscule ou à la nuit; ils tombent eux aussi en léthargie lors des chaleurs estivales.
les lombriciens peuvent ingérer environ 250 t de sol par an, qu'ils évacuent sous forme de fèces déposées à la surface ou dans les sous-sols. Cette matière fécale évolue très vite sous l'action microbienne, qui élimine des éléments minéraux, lesquels sont assimilés ensuite par les plantes. Si la décomposition est partielle, les lombriciens recyclent leurs propres fèces après la période d'incubation microbienne. Les surfaces sur lesquelles s'activent les bactéries augmentent, de même que la quantité d'éléments minéraux, ce qui favorise la croissance des végétaux. Ils réduisent également le lessivage de surface, en remontant sans cesse la terre des profondeurs du sol. L'action prépondérante des lombrics dans le cycle de la matière est reconnue par les agronomes.
Les vers de terre sont exploités de diverses manières: introduits dans certains sols, ils les enrichissent en réduisant l'utilisation des engrais. Quand le traitement aux pesticides chimiques des terres agricoles a provoqué la baisse du taux de matières organiques et entraîné la disparition des lombrics, les sols, qui ne sont plus aérés, deviennent compacts; la croissance racinaire diminue. La réimplantation des lombrics vivant dans le sol est alors nécessaire. En Nouvelle-Zélande, par exemple, une telle expérience a amélioré la production végétale de 70 %; les lombriciens utilisés sont Eisenia andrei, ou ver rouge du fumier (de 50 à 90 mm de long), et E. foetida, ou ver zébré du fumier (de 50 à 120 mm de long), car ils se reproduisent rapidement (un ver par jour) et ont un cycle de vie de 10 semaines environ.
Le lombricompostage
Le recyclage par les lombrics de nos déchets organiques quotidiens existe à l'échelle industrielle en Ardèche. Préalablement triés (extraction des plastiques, des piles, des métaux), les déchets sont ensuite traités et décomposés par Eisenia andrei. Les vers, entassés dans des cages de 4 m de haut sur 4 m de large, sont placés dans des conditions particulières d'aération, d'humidité et de température (environ 35 °C). S'ils sont régulièrement alimentés, ils peuvent produire 300 kg de terreau pour 1 t de déchets organiques. Le compost récupéré est ensuite utilisé comme engrais en agriculture ou en horticulture.
scarlateyes a écrit: n'empeche qu'il existe une recette de vers grillés au caramel qui me tente bien, si quelqu'un à l'adresse d'un resto d'insecte (c'est la dedans qu'ils les servent).
Tu es sûr qu'on peut les trouver dans le jardin, Durban ?
Moi, je parle des vers bien rouges, fins et réguliers, très remuants
essaye la digitale, c'est plus "serré", et y a un max de corolles par tige, tu peux meme inviter tes potes, en plus si y a un tachycarde dans le lot, t'y fait bouffer les feuilles, ça devrait le soulagersi tu savais à quoi il joue avec ses arums
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